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La voie du chercheur

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24 juin 2009

Remise en questions.

En ce moment, je traverse une période de doute au niveau professionnel.
Effectivement, je cherche, je postule, mais rien ne vient, mon profil ne convient certainement pas !
Pourtant, j'adore ce métier, je le pratique avec passion.

Jacques Salomé à écrit ceci :

" Il ne suffit pas d'engranger les récoltes du savoir, du savoir-faire, ni de vendanger les fruits du savoir-être et du savoir-devenir, encore faut il accepter de les offrir pour s'agrandir ensemble. "

Je me retrouve dans cette phrase, parce que pour moi, la formation est un enrichissement mutuel, autant je partage, autant je reçois de toutes les personnes qui sont présentes.

Peut être que j'idéalise trop ce métier, mais sincèrement je ne pense pas ! J'ai longtemps réfléchi avant de vouloir pénétrer dans ce monde. Seulement, beaucoup de murs se dressent et ils demandent des diplômes que je ne possède pas, des compétences que je cherche à développer en intégrant une structure qui pourrait me permettre de le faire.

Mais j'avoue que j'arrive à un découragement passif, ou la lassitude prend le dessus sur ma rage de réussir, amenuise l'envie de faire ce métier, et finalement... aboutir à l'envie d'en changer.

Il me semble important d'avoir cette introspection, pour me permettre d'envisager l'avenir d'une façon plus sereine, j'espère simplement que j'avancerais dans  la bonne direction.

Je dois dire que le pire pour moi est le renoncement... J'aime ce métier, je l'adore même.
Le partage, ce mot signifie beaucoup de choses, nous sommes des êtres qui avons besoin de partage pour grandir, apprendre et évoluer.
Ma remise en question ne concerne pas ma façon d'envisager ce métier, seulement la façon de pouvoir à nouveau l'exercer.
Comment faire pour intégrer une structure qui pourrait m'accueillir et me permettre de grandir...
Je sais que j'en sortirais plus forte encore. J'ai confiance en l'avenir et en mes capacités.

J'aime ce métier...

Ancolie.

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18 juin 2009

Félicitations

L'une des plus grandes joies que je retire de mon métier de Formatrice, c'est les liens qui peuvent se créer avec certains bénéficiaires. Je ne parle pas de liens affectifs, je parle des liens qui se créent quand des personnes face les unes aux autres, ressentent un respect mutuel, une sorte de communication cosmique, lorsque ces liens se nouent, il faut savoir les préserver... Mon métier de formatrice, je l'exerce au-delà de mes savoir de base... Certes, lorsque je reçois des nouvelles de mes anciennes stagiaires, je suis contente. Seulement, ce contentement atteint son essor lorsque certaines d'entre elles réussissent leurs entrées dans des formations que je leur ai conseillé de suivre. Plusieurs d'entre elles ont réussis. Et je suis fière, parce que leur réussite est un peu la mienne. On peut sans doute ramener cela à de l'orgueil. Alors j'assume cet orgueil, parce que le temps que j'ai passé près de ces femmes, les mots qu'elles m'ont dit, la confiance que je leur avait donné, et surtout le fait de percevoir, sans qu'elles me le disent, le mal qui les rongeaient... Tout ces moments, tous ces regards, toutes ces expressions de leurs visages vers moi, attendant plus qu'un débit à propose de ceci ou de cela, je leur ai apporté. Certes. Je ne suis sans doute pas la meilleure formatrice du monde ! Mais ce dont je ne doute pas et dont je ne douterais jamais, c'est cette empathie que je possède, ce relationnel que j'exploite au maximum auprès de mes stagiaires, cette force et cette douceur que je leur distille aux travers de mes regards. Je me connais comme personne ne me connaîtra jamais. Je laisse les personnes qui me découvrent penser ce qu'elles veulent, mais je sais qui je suis, ce que je suis, où je vais, et surtout je serais toujours fière d'exercer un métier ou pour moi, l'entité propre est une source de savoir. Mes joies, je les retrouve auprès de ces personnes qui partager ma vie à un moment de leur vie... Je suis fière de les avoir rencontrées, et fière qu'elles réussissent, grâce au pouvoir que je leur ai donné. Celui de croire. Ancolie.
14 juin 2009

Les tableaux "Diplômes"

Quelle place y a-t-il pour les personnes qui ne sont pas diplômées ?? J'explique le fond de ma question... Jeune femme de 35 ans, fortement motivée, passionnée par son métier dans lequel elle "s'éclate", en recherche d'emplois, je me heurte au fameux tableau "Diplômes". J'avais postulé à une offre où tout les critères demandés correspondaient à mon profil... réponse négative... Pourquoi ? Je me suis permise, d'envoyer un mail au recruteur pour avoir des éclaircissements sur ce refus. Effectivement pourquoi refuser ma candidature lorsque tout ce qui est demandé correspond ? Réponse : parce que je n'avais pas de diplôme qui correspondait au poste !! Hum hum... (Certes il fallait avoir un niveau BAC+3)... Sachant que pour le profil du poste, le recruteur recherchait une personne avec de l'expérience dans la formation et un minimum de 5 ans dans le secteur médico - social. Et bien, monsieur le recruteur, je suis formatrice, et j'ai plus de 10 ans dans le secteur du médico - social cela ne compte-t-il pas plus qu'un BAC +3 ??? il faut croire que NON !!!! Soit ! Je peux le comprendre... Seulement, n'y a-t-il pas de place pour les personnes comme moi, qui ont une très grande expérience dans leur profession initiale, qui par envie d'évoluer dans leur carrière professionnelle, se lance avec l'envie de réussir, l'envie de progresser, qui sont même prêtes à changer de région pour obtenir le travail qui leur permettraient de s'épanouir ? Effectivement, lorsque je consulte les offres d'emplois, je vois que les diplômes ont une trop grande importance sur le marché du travail. Ma conseillère m'a prestement dit de postuler tout de même ! Je le fais ! bien sûr sans résultats. Seulement, une personne motivée, qui s'investit dans tout ce qu'elle entreprend, curieuse intellectuellement, qui possède un excellent relationnel de surcroît, n'est-elle pas plus capable qu'un jeune diplômé ? Des diplômes, ça se passent, peu importe par quel biais, et il en existe, encore faut-il se faire recruter pour accumuler l'expérience nécessaire pour les passer... Je suis ce que l'on appelle une "autodidacte", et si effectivement "Recruteur, sociétés d'intérim et entreprises s'entendent en effet pour dire que les « sans-diplôme » sont une population plus tenace et ayant une plus forte envie de réussir." Source "L'EXPRESS" je ne vois pas comment ils se sont entendus, parce que pour ma part, ils restent sourds à mes candidatures. Ancolie.
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